Une action ciblée
Notre quotidien est émaillé par de nombreuses situations qui peuvent nous marquer. Que ce soit au travail, dans notre vie personnelle ou affective, nous vivons des évènements douloureux. Quels sont les moyens à notre disposition quand la souffrance devient énergivore ? C’est là qu’intervient l’appel à l’aide.
En Martinique, la détresse prend diverses formes mais on parvient à isoler deux grandes catégories :
- La détresse morale
- et la détresse matérielle.
Alors que la détresse matérielle est largement prise en charge (en dépit de quelques cas isolés) par une multitude de dispositifs préventifs et curatifs à l’exemple de l’aide sociale ; la détresse morale qui se décline sous plusieurs formes nécessite un accompagnement et un soutien par un professionnel pour rétablir un équilibre et une meilleure santé. Concrètement, ce sont les personnes en souffrance morale qui entreprennent une démarche d’accompagnement vers un mieux-être. Malheureusement, essayer de sortir par ses propres moyens peut prolonger la durée du mal-être et provoquer un affaiblissement de moral de l’individu.
Selon l’étude Baromètre santé DOM 2014, 4,7% des hommes et 7,4% des femmes interrogés ont fait l’objet d’un épisode dépressif avéré.
Les causes sont diverses :
- Dépendances
- Perturbations, blocage émotionnels
- Souffrances psychologiques
- Contraintes sociales : peur dans le couple, désaffection parents-enfants, violences conjugales, conflits relationnels, sentiment d’échec…
- Refus d’une maladie avérée
- Deuil
En parallèle, 3,8% des hommes et 4,8% des femmes ont eu des pensées suicidaires, qui constituent une autre manifestation de la détresse, au cours des 12 mois précédents l’enquête.
Ces chiffres représentent la frange de la population qui est consciente de son état de détresse. Et parviennent peu à mettre des mots sur leurs maux ?
Conclusion
Aujourd’hui, les neurosciences nous expliquent que nous sommes en capacité d’évoluer et de nous bonifier tout au long de notre vie. De même que l’épigénétique nous apprend que la plupart des douleurs psychologiques sont issues de problèmes relationnels.
« Je ne suis pas responsable de ce que l'on a fait de moi,
mais je suis responsable de ce que je fais avec ce que l'on a fait de moi »
(Jean-Paul Sartre)